Pour l'abolition de la misère....

600 euros par mois
...
       Et une clef pour ouvrir une porte
              D'un petitchez soi...
                            

Avant-propos.

Abolir la misère est une belle formule et si j'étais commela majorité des politiques avec diplômes, habitude de parole,belle écriture et tout y cointy, je pari que la salive et l'encrene manqueraient pas et vous inonderaient pour rien qui n'aille dans le sensde ces mots provocants : abolir la misère. Pourtant, cette questionest fondamentale pour l'ensemble de la population, de tous ceux dont l'inquiétudedu lendemain les dépossède de leurs moyens ou de leur potentielà vivre, tout simplement.
Alors de quoi va-t-il s'agir ici, maintenant ?
Elaborer un projet ébauchant les grandes lignes nous permettant desortir de ce trou noir le mieux possible en passant par le postulat suivant: tout le monde doit avoir de quoi vivre raisonnablement et la possibilitéd'être logé sans que ce soit de la mendicité, un donde ceux qui ont à ceux qui n'ont rien. Il faut donc une loi instituantces deux obligations à la charge de l'état.

Pour qui que ce soit, dormir dehors n'arrange pas le mental,par contre recevoir un "salaire" régulier une fois par semaine parexemple, assure une sécurité calmant l'anxiétédont ces hommes et ces femmes sont victimes (souvent ils n'ont aucun suivini psychologique ni médicamenteux).

Personne ne parle d'enrayer la pauvreté en France.
Pourtant, c'est la seule, l'unique question qui vaille le coup
De faire de la politique aujourd'hui. A envisager cette révolution
On passe pour un zombi, mais je crois qu'il faut oser y croire,
Comme d'autres ont cru à l'instauration de la SécuritéSociale,
Une idée complètement folle : guérir tout le monde...
Guérir tout le monde n'allait-il pas faire de tous, des Françaismalades ?
Non, ils y ont cru et ils l'ont fait et personne ne s'en plaint sauf lescomptables...


Imaginez un programme politique ne comprenant qu'uneseule ligne :
abolir la misère et comment y arriver.
Une politique disant une chose simple : si un individu ne travaille pas,peu importe la raison, il a droit à un minimum vital et l’étatlui versera une somme de 600 € par mois et d’un logement de 15m2 par personne.Je sais très bien ce que l’on dira : alors, tout le monde
Va s’arrêter de travailler et vivre avec ça c’est le paradis…Ça va faire des
Fénéants, ça ne va pas encourager à se battrepour trouver un emploi…
Toutes ces réactions vives je les connais bien, mais avec du reculet de la conviction, il y a beaucoup de bon à tirer de cette politique,mais il faut se donner les moyens
D’y aller voir de plus près, et puis avons-nous un autre choix ?


Tous les chômeurs, les SDF, les RMistes, les jeunes sans emploi, lesexclus en tout genre,  pourront être engagés sans chargessociales ni patronales ni ouvrières.
Les petites et grandes entreprises, les artisans, les particuliers pourrontdonc employer ces gens à un salaire dont les parties conviendrontentre elles, à la condition que ces emplois viennent s’ajouter àceux déjà existants. Exemple : une société a8 personnes dans son entreprise. Elle pourra engager une neuvième,une dixième personne, sans charges sociales.
Chacun sait combien les entreprises ont du mal à se retrouver danstous les contrats actuellement en vigueur, cette mesure viendra les remplacertous.

LE LOGEMENT : s’il faut un logement pour tous, il yaura alors beaucoup de travail et donc de main-d'oeuvre. Restaurer des bâtimentspublics ou privés, se remettre à construire partout, àréhabiliter surtout, en prévoyant des logements de 15 m2 pourune personne, de 30 m2 pour deux, de 45 m2 pour trois, etc.
On pourrait se constituer en associations plutôt qu'en sociétés,et travaillerions à la réalisation de ce projet, un peu comme“les castors” des années 50/60, motivées, portées parune cause : ne plus voir personne dehors... grâce à l’aide detous, au bénévolat, au savoir-faire des grosses entreprisesprivées, faire participer nos étudiants, nos retraitéscapables encore d’apporter leur savoir pour la réalisation de chaqueprojet. Chacun travaillant selon ses possibilités.


UN SALAIRE : oui un salaire pour tous ceux qui sontsans ressources ou n'ayant pas trouvé de travail dans les conditionsnouvelles sans charges sociales, d'un montant de 600 € par mois.
Il est certain qu’une partie de la population est gravement blesséeet nous ne pouvons pas continuer à lui donner un morceau de pain pourapaiser notre culpabilité. En créant une loi affectant àtous ces minimums sociaux, le logement et le salaire, le mot démocratieprendra alors tout son sens. Nous devons accepter que certains ne trouventpas leur place, ici et maintenant pour l’instant. Accepter, c’est aussi aiderl’autre dans sa particularité. Éviter le rejet de qui que cesoit et donner envie ... de faire à nouveau parti de ce monde.


1) Le RMI, le revenu minimum d'insertion, c'est quoi? Ces trois mots disent bien que si tu ne peux t'insérer dans cettesociété, tu n'as plus rien, tu fiches le camp, tu délinquantes.
2) Les HLM existent, mais il faut les réorganiser certains en logementsplus petits, aménagés d'une manière "appétissante",genre caravane, cabine de bateau... et gratuit, mis à la dispositionde ces personnes à long terme. Par ailleurs, l'état, les églises,les grosses sociétés ont des bâtiments, des terrains,qui ne servent à rien actuellement et cela partout dans notre pays,franchement, il y a de quoi faire !
3) Les hôpitaux. Il faudrait envisager en parallèle de suivreces personnes médicalement, psychologiquement, offrir des possibilitésartistiques, culturelles pour remettre un peu d'ordre dans la têteet le corps de ceux d'entre nous qui ont décroché gravement.


Avec quel argent on abolit la misère ?

La société générale a perduen peu de temps plus de
7 milliards d'euros et n'a pas fait faillite.
Mon journal, ce matin, m'apprend le bénéfice de
BNP Paribas : 7,8 milliards. Chaque banque tourne
Donc, plus ou moins, autour de ces eaux là, mais
C'est quoi cette somme en réel, pas en virtuel ?
Soyons simples, pas trop compliqués.
Si le SMIC est d'un montant de 1300 € par mois, pour
Un an ça fait : 1300 x 12 = 15 600 € . Pour ma démo
Je ne compte pas les charges sociales, ce serait mesquin
De la part du gouvernement de profiter de mes idées
Géniale.. Mais alors je fais quoi avec 7,8 milliards ?
Faisons le calcul suivant : 7 800 000 000 / 15 600
Mon résultat est de : 500 000, mais 500 000 quoi ?
Et bien je vais vous le dire pour ne pas vous faire mijoter
Plus longtemps dans vos culottes, et bien c'est le salaire
De 500 000 quidams sans emploi actuellement par exemple
Et ça, pendant un an.

500 000 quidams pour le bénéfice annuel d'une seule banque,
Mais alors pour l'ensemble des banques, ça fait combien ?
Je n'ai pas le courage de faire le calcul, mais à vue d'oeil
Nous pouvons affirmer cette évidence :
Les banques ont les moyens de résoudre à elles seules le
Problème de la misère en France et peut-être dans le
Monde entier ...

Que faire pour éviter les délocalisations des entreprises
Trouvant ailleurs de la main-d'oeuvre beaucoup moins cher
Que par chez nous... Avec tous nos avantages sociaux, gagnés
À la force du poignet des travailleurs depuis je ne sais combien
De décennies et qu'on ne veut pas abandonner avec raison.
Comment faire, quelle politique envisager ?
Alors, pardonnez-moi de m'immiscer dans les affaires des hommes
D'état dont c'est le métier de penser à ces choses là,et d'ailleurs on
Les payes assez pour ça, mais ce n'est pas l'objet de mon intervention,
Ne nous égarons pas encore une fois, revenons à nos moutons...

... Ils veulent donc installer leurs entreprises endehors de la France et avoir
Ainsi un coût de production beaucoup moins cher et donc plus concurrenciel
Vis à vis des produits des pays émergents... Je propose ; point-virguleà la ligne.
De punir les manips de ces entreprises, leurs directeurs et leurs bénéfices,
En leur faisant payer un impôt très élevé surles ventes réalisées en France,
Un impôt pouvant aller jusqu'à résorber le déficitde la sécu,
Vous voyez le genre de mesure que j'entrevois,
Ce qui risque à terme de les faire réfléchir, et d'avoirpour conséquence
Soit de les décourager à faire des affaires avec leur ancienpays, soit, après calcul,
Les encourager à revenir ici, car ce serait beaucoup moins cher, toutcompte fait...


Il y a quelques mois, le premier de nos ministres adit la vérité à tous les Français, c'étaitun cri du coeur : nous sommes en faillite. Aujourd'hui nous avons heureusementoublié, enterré ce caca qui sentait mauvais, si mauvais qu'ona préféré avoir des fleurs dans notre jardin de HLM.Seulement, tout n'est pas rose en ce bas monde, car la question est de savoirqui sont ces hommes et femmes politiques assistés de leurs conseilsspécialistes en tout et payés la peau des fesses et ayant contribuésà nous mettre dans les difficultés qui vont venir àcause des subprimes et du déficit international. À se demandercomment ils font pour dépenser plus qu'ils ne gagnent, alors que mamère, elle, la sainte femme, ne dépense jamais plus qu'ellen'a reçu de sa retraite, qui entre tous les mois sur son compte (jesuppute d'ailleurs qu'elle doit en dépenser moins, faut dire qu'elleest de la vieille école, celle où il y avait des cours d'économie,pour dépenser moins dans tous les domaines... ) Si aujourd'hui encoreon peu rigoler avec ces conneries-là, combien de temps cela durera,j'en tremble d'avance, j'en ai la chair de poule. Surtout qu'en Chine, çane va pas fort, sans parler de l'Inde, des USA et du reste du monde... Bref,à part ça, tout va bien ici, sauf l'aspect financier de notrebeau pays.
Faut-il penser à réformer la France en fonction de ses propresintérêts et dans ce cas, ces réformes seraient àdécider entre nous et puis basta, ou faut-il "se coller " aux règlesde l'Europe, et là, il s'agit d'un tout autre problème, mettreen harmonie ces pays ne parlant même pas la même langue et voulantmalgré tout se rassembler pour faire une communauté, oùbien alors, faut-il penser plus largement, penser les intérêtsdu monde dans son ensemble, en privilégiant de bonheur plutôtque la connerie humaine ?
Me voilà ce matin avec ça après le petit déjeuner,je vous dis pas, combien la digestion va être difficile, mais heureusement,je suis zen, envers et contre tout ...